Vous faites peut-être partie de ce pourcentage (considérable) de la population qui ne trie que très rarement sa boîte mail. En réalité, combien d’années de courriels se sont entassés dans votre ordinateur ? Soyons un brin taquins maintenant : combien de temps mettez-vous réellement à chercher une information précise parmi cet amas d’enveloppes virtuelles ? Eh oui, en plus d’impacter votre productivité et votre organisation, ne pas trier vos mails influe (négativement) sur notre planète. Devenez l’éco-citoyen de demain en lisant ces quelques lignes !
Le saviez-vous ? Fabriquer du matériel et entretenir les systèmes de stockages engendre une grande quantité d’émission de gaz à effet de serre. Ceux-ci participent à l’épuisement des ressources naturelles et aux coulées de sueur grandissantes sur le front de notre petite planète. Ainsi, et en réponse à cette pollution invisible, est apparu le concept d’écologie digitale. Mais, qu’est ce que c’est ?
C’est un fait, les technologies numériques de l’information et de la communication sont omniprésentes de nos jours. C’est bien dans ce contexte de digitalisation croissante qu’a émergé la notion d’écologie digitale ! Celle-ci caractérise une sorte d’espace collaboratif de compréhension et de réflexion sur ces pratiques numériques. Son utilité ? Tenter d’informer et de sensibiliser les différents acteurs/internautes vers une utilisation raisonnée et réfléchie du numérique. Cependant, elle est encore trop peu appliquée par la majorité d’entre nous… Alors, quand est-ce que vous rejoindrez la team des écologiciels ?
La première source de pollution liée au digital est la confection d’objets numériques. Typiquement, on y trouve : les ordinateurs, les téléphones, les microprocesseurs… La fabrication de ces appareils comporte bon nombre d’aspects négatifs. Ceux-ci nécessitent l’utilisation de matières premières (métaux rares) extraites de façon intensive, sans nul respect pour l’environnement. Sans respect, non plus, pour les travailleurs (généralement sous payés) ni pour les habitants avoisinants les sites d’extraction.
La seconde source de pollution relative au digital est liée à l’utilisation d’objets connectés. Les échanges de mails et le stockage de données engendrent un coût écologique important. Cela nécessite de l’électricité et de l’eau, notamment pour refroidir les Data Center qui fonctionnent et stockent les données en continu.
En termes de pollution invisible, les mails font fort. L’envoi et le stockage d’un seul mail (avec une pièce jointe) équivaut à 19 g de CO2. C’est 200 mètres parcourus au volant d’une diesel.
Pour lutter contre la pollution digitale, il est possible d’adopter des mesures simples de gestion des mails. Pour commencer désabonnez-vous des newsletters, spams et autres publicités qui ne vous intéressent pas. Cela contribuera à éviter les envois massifs et inutiles d’emails. Rappelons le, le stockage de données participe au fonctionnement intensif des Datacenter. Supprimez les mails, photos et vidéos qui ne vous serviront plus. Pensez aussi à vider vos corbeilles.
À l’image de la réception de mails, en envoyer contribue à augmenter considérablement votre empreinte carbone. Essayez dans un premier temps de limiter ces envois au maximum. De plus, évitez d’inclure des pièces jointes, des photos ou des signatures trop lourdes dans vos courriels. De nos jours, nous avons tendance à utiliser des mails à tort et à travers. Être mesuré et réfléchir à d’autres alternatives pour communiquer, c’est aussi préserver l’environnement.
Si vous n’utilisez pas un logiciel ou une application, n’hésitez pas à faire le tri. Vous gagnerez en espace de stockage sur votre appareil et celui-ci retrouvera de sa performance !
Le coût de fabrication influe sur la pollution digitale. Réparer votre objet numérique à la place d’en racheter un sera moins polluant. La fabrication d’un ordinateur portable de 2 kg nécessite 800 kg de matières premières et produit 124kg de CO2.
Votre objet numérique ne peut être réparé et il vous en faut un nouveau ? Essayez de prioriser l’achat d’un produit reconditionné. Cela évitera de relâcher dans l’air la pollution engendrée par la fabrication de cet objet.
La durée de vie des appareils électroniques n’est pas optimisée et leur recyclage n’est pas encore au point. Réutiliser la totalité des métaux rares qu’ils contiennent est encore impossible.
Naviguer sur internet participe à l’émission de gaz à effet de serre. Soyez efficace dans vos recherches et n’ouvrez pas plus de 5 onglets à la fois. Si vous devez vous rendre régulièrement sur un site internet, enregistrez-le dans vos favoris. Enfin, passer par Google au lieu de vous rendre directement sur le site contribue à augmenter votre empreinte carbone.
Aviez-vous conscience du véritable impact environnemental relatif à l’utilisation d’objets connectés, de moteurs de recherche et de données ? Insoupçonnée par la plupart des utilisateurs, cette thématique n’en est pas moins essentielle pour l’avenir de notre planète. Notre monde est digitalisé et notre futur le sera encore plus ; imaginez donc ce qu’il adviendra demain. Sur la somme d’utilisateurs d’internet et de nouvelles technologies, combien connaissent réellement cette problématique ainsi que ses enjeux ? A la fois triste et réelle, cette réflexion doit tous nous pousser à devenir acteur de la sauvegarde de notre planète. Rien n’est perdu à partir du moment où l’information prend le pas sur l’inconnu. Vous connaissez des gens dans votre entourage qui manquent d’informations à ce sujet ? Parlez-leur, sensibilisez-les et transmettez nos quelques astuces !
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